22 janvier 2007

Bulletin météo de ce 22 janvier 2007

Ciel limpide sur le Mont Cenis, mais apparition de sombres nuages menaçants à l'horizon. La perturbation pourrait s'avérer à hauts risques pour les mois et les années à venir. Nous vous tiendrons informés. Restez vigilants.

21 janvier 2007

La création du Parc de la Vanoise

En Haute Maurienne, sur le versant qui fait face au site du Mont Cenis, s'étend le premier Parc National de France, créé en 1963.

La principale raison de sa création fut la disparition du bouquetin dans le massif de la Vanoise. Ce mammifère aux longues cornes recourbées a été exterminé dès l’apparition des armes à feu. Dans le massif voisin du Grand-Paradis, en Italie, il restait encore une centaine d’animaux quand en 1823 on en interdit la chasse. Victor-Emmanuel II de Savoie y créa une « réserve royale » en 1856, qui devint le Parc National du Grand-Paradis en 1922.



En France, une réserve naturelle fut créée en Vanoise en 1943 sous l’impulsion du Club Alpin Français, du Touring-Club de France et des chasseurs. C'est vingt ans plus tard, après de nombreuses hésitations à propos de sa surface et des priorités à donner à la nature ou aux hommes, qu'elle devint le Parc National de la Vanoise

(D'après le Journal du Parc n°6, hiver 2006)

Un passage entre France et Italie depuis des siècles

Le site consiste en un plateau, maintenant en partie noyé par le lac du Mont-Cenis, traversé par le col du Mont-Cenis et entouré du massif de la Vanoise au nord, des Alpes grées au nord-est, des Alpes cottiennes au sud, et du massif des Cerces au sud-ouest.
Il est bordé par la vallée de l'Arc au nord (vallée de la Maurienne), celle de Ribon au nord-est, de la Bardonecchia et de la Dora Riparia (vallée de Suse) au sud. Il est également entaillé par les vallons d'Étache et d'Ambin.

Le col du Mont-Cenis, à 2081 mètres d'altitude, se situe au dessus de la vallée de la Maurienne, au sein du massif du Mont-Cenis. Une route très ancienne relie le village de Lanslebourg en France à la petite ville de Suse en Italie. Il marquait la frontière entre les deux pays jusqu'en 1947, mais se situe désormais intégralement en France.
Depuis la construction du barrage par EDF et la création du lac du Mont-Cenis, la route a été modifiée et le point de passage le plus haut est à 2094 m, au Plan des Fontainettes, à proximité de la pyramide



servant de chapelle, et près du jardin botanique alpin.
Le col est fermé durant l'hiver en raison de son fort dénivelé, et ce malgré sa relative faible altitude pour un col de Maurienne.

(D'après Wikipédia)

Aux XIXe et XXe siècles


En 1812, le 12 juin, le docteur Balthazard Claraz sauve la vie du Pape Pie VII à l'hospice du Mont Cenis lors de son transfert de Savone à Fontainebleau.
En 1860, la Savoie est annexée par la France, mais le plateau devient italien en 1862.
En 1871, le tunnel ferroviaire du Mont-Cenis, commencé en 1857, est achevé et inauguré.

Entre 1877 et 1908, un vaste complexe défensif italien est érigé : le Campo trivacerato del Moncenisi.
Le fort de Variselle commande l'ensemble du complexe.
Autour, des forts détachés à flanquement mutuel, des batteries permanentes ou semi-permanentes et des casernes fortifiées sont reliés par un réseau de routes militaires : les forts de la Cassa, Ronce, Pattacreuse, Malamot (2914 m) et de nombreuses autres annexes et forts plus petits.
Coté français, sont aussi construits des postes d'observations et des forts : fort de la Turra, postes du col de Sollière et du Mont Froid, et d'autres petites unités.
Il convient d'ajouter a cette liste un autre fort : le fort du chat. C'était une petit tour équipée de 4 canons construite en 1812 par Napoléon 1er pour surveiller le passage. Il se trouvait sur une colline surplombant l'hospice napoléonien. Ce qui restait de ce fort a été détruit lors le l'agrandissement du barrage et il n'en reste que les fondations. Il a été englouti, tout comme l'hospice, par le barrage actuel.

Le plateau a été le théâtre de violents combats lors de la Seconde Guerre mondiale.
Les troupes alpines commandées par le lieutenant Prudhon ont résisté à l'attaque italienne jusqu'à l'armistice.
La plupart des ouvrages sont encore en place et pour certains, la visite est possible mais risquée, car ces fortifications sont abandonnées depuis des décennies et sises en haute montagne où les bâtiments se dégradent vite. De plus, les galeries enterrées peuvent être noyées et cacher des puits.

(D'après Wikipédia)