21 janvier 2007

Aux XIXe et XXe siècles


En 1812, le 12 juin, le docteur Balthazard Claraz sauve la vie du Pape Pie VII à l'hospice du Mont Cenis lors de son transfert de Savone à Fontainebleau.
En 1860, la Savoie est annexée par la France, mais le plateau devient italien en 1862.
En 1871, le tunnel ferroviaire du Mont-Cenis, commencé en 1857, est achevé et inauguré.

Entre 1877 et 1908, un vaste complexe défensif italien est érigé : le Campo trivacerato del Moncenisi.
Le fort de Variselle commande l'ensemble du complexe.
Autour, des forts détachés à flanquement mutuel, des batteries permanentes ou semi-permanentes et des casernes fortifiées sont reliés par un réseau de routes militaires : les forts de la Cassa, Ronce, Pattacreuse, Malamot (2914 m) et de nombreuses autres annexes et forts plus petits.
Coté français, sont aussi construits des postes d'observations et des forts : fort de la Turra, postes du col de Sollière et du Mont Froid, et d'autres petites unités.
Il convient d'ajouter a cette liste un autre fort : le fort du chat. C'était une petit tour équipée de 4 canons construite en 1812 par Napoléon 1er pour surveiller le passage. Il se trouvait sur une colline surplombant l'hospice napoléonien. Ce qui restait de ce fort a été détruit lors le l'agrandissement du barrage et il n'en reste que les fondations. Il a été englouti, tout comme l'hospice, par le barrage actuel.

Le plateau a été le théâtre de violents combats lors de la Seconde Guerre mondiale.
Les troupes alpines commandées par le lieutenant Prudhon ont résisté à l'attaque italienne jusqu'à l'armistice.
La plupart des ouvrages sont encore en place et pour certains, la visite est possible mais risquée, car ces fortifications sont abandonnées depuis des décennies et sises en haute montagne où les bâtiments se dégradent vite. De plus, les galeries enterrées peuvent être noyées et cacher des puits.

(D'après Wikipédia)