15 mai 2007

Lettre adressée le 11 mai 2007 au ministère des transports

de M. Jacques FINIELS
73480 LANSLEBOURG MONT CENIS

à Madame Marie Line MEAUX,
Secrétaire Générale G.I.C LYON-TURIN
Ministère des Transports
92055 PARIS la DEFENSE


OBJET : Transmission d’un dossier d’information sur l’opposition d’une partie de la population Haut Mauriennaise au dépôt de déblais de la percée Italienne du LYON TURIN à la carrière du « Paradis », au Mont cenis.


"Chère Madame Meaux,

Veuillez trouver ci après, comme convenu, quelques éléments d’information sur la position en l’objet que nous avons exprimée en votre présence, lors de la réunion de la Convention Alpine à Lanslebourg Mont Cenis, le 02 Mai dernier, pendant laquelle vous avez eu la gentillesse de nous recevoir :

1- Convocation à la Réunion du Conseil Municipal du 05 Janvier 2006.
2- Lettre du 05 Janvier 2006 à Monsieur le Maire de Lanslebourg Mont Cenis et à M. Jean Ricard de L.T.F qui a été lue lors du Conseil Municipal du même jour.
3- Lettre ouverte à Monsieur le Maire en date du 18 Janvier 2006, portée à la connaissance de toute la Haute Maurienne.
4- Affiche de la Réunion Publique du 05 Avril 2006
5- Affiche de la Réunion Publique N° 2 du 14 Juin 2006.
6- Délibération du 27 Juin 2006 du Conseil Municipal contre le dépôt des déblais Italiens dans la « carrière du paradis » au Mont Cenis, prise à l’unanimité.
7- Extrait du dépliant de L.T.F sur l’ « Avant Projet Sommaire » de la Liaison Ferroviaire Lyon-Turin, réalisé en 2002/2003.
8- « Recours Gracieux » du 28 Juin 2006, contre le dépôt des déblais Italiens au Mont Cenis prévu dans l’Enquête Publique, adressé à Monsieur le préfet de la Savoie, et remis en copie (comme observations), à Madame Blanc Présidente de la Commission d’Enquête.
9- Lettre d’observations réalisée par le G.I.D.A de Haute Maurienne dans le cadre de l’Enquête Publique, et jointe à celle-ci. Je précise à cet égard, que le Président de la Coopérative laitière de Haute Maurienne Vanoise est Conseiller Municipal signataire de notre lettre ouverte (point 3).
10- Lettre de Monsieur le préfet de la Savoie en date du 24 Août 2006, de non prise en considération de mon « Recours Gracieux ».
11- Extrait « Carte 8.5 – Milieu naturel . Protections Réglementaires : Mont Cenis », du dossier d’Enquête Publique, qui montre clairement que le site de travaux retenu par L.T.F (ligne rouge), se situe pour une bonne partie dans le périmètre de l’Arrêté Préfectoral de Protection des Biotopes du Mont Cenis, en secteur B (très riche floristiquement), donc très sensible (zone jaune). Il faut observer aussi que le site retenu recouvre environ trois fois la superficie de la « dent creuse » (terme que Monsieur François LEPINE à beaucoup de plaisir à employer).
12- Lettre du président de la CRIIRAD en date du 13.06.2006, concernant une demande de ma part, sur les risques en terme de radioactivité.
13- Appel des médecins de la Vallée de Suse, sur les risques induits par l’amiante et l’uranium dans le cadre d’un tel chantier.
14- Extrait du compte rendu de notre entretien, qui a été diffusé sur le site internet « NOTAV » en Italie, par un des représentants italiens présents. Ce site, (ainsi que le site « LEGAMBIENTEVALSUSA ») est consultable par tous. Vous pouvez y trouver toutes informations (contradictoires à celles de L.T.F), en termes économique, technique et scientifique; sur la liaison Ferroviaire LYON- TURIN.
15- Copie du document qui vous a été remis lors de ce même entretien.

J’espère que les éléments ci avant pourront vous apporter un nouvel éclairage sur le dossier du « LYON TURIN FERROVIAIRE », et en particulier sur cette « folle idée » de Monsieur LEPINE de vouloir prélever six millions de mètres cubes de matériaux à 600 mètres d’altitude, de les transporter par téléphérique, et de les déposer au sommet d’une montagne (à 2000 mètres), dans ce site naturel majestueux, historique, remarquable et préservé qu’est le Mont Cenis, au risque de dénaturer non seulement le site lui même, mais toute la Haute Maurienne qui connaît bien d’autres difficultés aujourd’hui, et qui veut garder cette image de beauté naturelle et de biodiversité qui font tant défaut actuellement sur notre planète.

Nous restons, comme nos voisins italiens, très attentifs aux suites qui seront données à l’Enquête Publique; et, pour ma part, je suis bien entendu à votre entière disposition pour toute précision complémentaire sur ce dossier très sensible pour les Hauts Mauriennais.

Dans l’attente, je vous prie de croire, chère Madame Meaux, à l’expression de toute ma considération,

Signé : Jacques Finiels, conseiller municipal